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Anciens sites industriels : l’État relance la campagne de diagnostics dans les établissements accueillant des enfants

Publié le 14 Octobre 2025

Le ministère de la Transition écologique relance en 2025 la démarche dite des “établissements sensibles”, un programme national de diagnostics des écoles, crèches et structures accueillant des enfants ou des adolescents situées sur ou à proximité d’anciens sites industriels. L’objectif est clair : prévenir les risques sanitaires liés à d’éventuelles pollutions des sols et mieux protéger les plus jeunes.

Menée par la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) avec l’appui du BRGM, cette opération n’est pas nouvelle. Entre 2010 et 2016, une première campagne avait permis d’examiner 1 400 établissements sur environ 3 000 recensés à travers le pays. Des traces de pollution avaient été détectées dans près des deux tiers des cas, mais seules 13 % de ces situations avaient nécessité des travaux ou réaménagements. Ces résultats avaient démontré l’utilité de la démarche et la solidité du protocole employé.

Près de 1 600 établissements restent aujourd’hui à diagnostiquer, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Normandie. Les propriétaires et collectivités sont invités à programmer ces analyses, notamment lors de travaux de rénovation énergétique, d’adaptation au changement climatique ou de renaturation, moments propices pour sonder la qualité des sols sans interrompre l’activité.

Pour les accompagner, le site SSP-InfoTerre du BRGM met à disposition un guide pratique et un modèle de cahier des charges pour les prestataires. Les collectivités de moins de 50 000 habitants pourront bénéficier d’un soutien financier du Fonds vert en 2025 et 2026, dans le cadre de son volet ingénierie. Le coût moyen d’un diagnostic se situe entre 10 000 et 15 000 euros, selon la taille du site.

Les préfectures et DREAL doivent informer les établissements concernés avant le 31 décembre 2025. En cas de pollution avérée, les propriétaires seront épaulés pour définir les mesures adaptées, en lien avec les services de l’État, les ARS et les rectorats.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans une logique de prévention et de transparence environnementale, pour garantir aux enfants des lieux d’accueil plus sûrs et plus sains.

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