Mis en place dès 2006 pour informer les acheteurs de logements, le DPE est un diagnostic spécifique, dont les modalités ont évolué au fil des ans.
À partir de 2011, l’affichage de la consommation d’énergie et des émissions de CO2 calculées dans le cadre du DPE est devenu obligatoire pour diffuser des annonces de vente et location en bonne et due forme.
En 2021, une grande réforme a fait du DPE un diagnostic opposable en justice. Les usages pris en compte pour réaliser ce diagnostic, ainsi que le mode de calcul ont également été modifiés.
Dorénavant, seule la méthode 3CL peut être utilisée pour évaluer la performance énergétique des maisons, appartements et autres logements. Les étiquettes révélées dans les annonces immobilières ont, elles aussi, changé.
L’étiquette Énergie informe dorénavant sur la performance globale des biens, tout en précisant leur consommation annuelle et leur impact environnemental ; l’étiquette Climat révèle uniquement le volume de gaz à effet de serre généré par les bâtiments et leurs installations.
Afin de mieux informer les acheteurs et locataires, le rapport de DPE peut inclure plusieurs volets de conseils, dont un spécifique pour les passoires énergétiques.
En résumé, ce diagnostic est un excellent point de départ pour se lancer dans des projets d’achat et de location en tenant compte du coût global des biens (valeur vénale ou montant du loyer + factures énergétiques).
Les données issues du DPE peuvent aussi aider à orienter des travaux de rénovation énergétique.
Pour certains biens en vente, le DPE doit être complété d’un audit énergétique.